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Le Maroc des paradoxes

category afrique du nord | répression / prisonniers et prisonnières | communiqué de presse author Tuesday April 10, 2007 17:51author by Brahim Fillali - (CLER, Maroc) Report this post to the editors

Communiqué d’illustration et de protestation contre la situation d’un journaliste autonome

Deux points à soulever et cela suffit :
1- le chômage : on nous dit que le chômage est partout dans le monde , et que l’Etat n’assume plus la responsabilité de faire employer ceux et celles qu’on a formés dans les universités et de grandes écoles …c’est à eux et elles de se débrouiller , tant dis que nous considérons cette crise comme structurelle d’une économie de Bazard et de désordre , de l’informel et d’irrationalité .
2- Carrefour : A la recherche de la solution ou bien dans des associations qui revendiquent le droit au travail selon les engagements précédents de l’Etat ; la réponse est évidente au quotidien devant le siège du parlement à rabat , ou bien avoir un crédit pour créer plus vite un chemin qui mène à la prison puisque toutes les conditions sont déjà mûres pour la faillite . En troisième lieu : nous voulons exploiter le savoir acquis sans mettre en question des décennies d’étude passées ,et nous ne demandons plus qu’une chose : L’Etat doit respecter ses engagements envers la liberté du choix de chaque un , la liberté d’expression et d’action et le droit des citoyens à la vie avec dignité .
Avec choix et plaisir j’ai décidé de fonder le journal ( Ici et Maintenant ) et ça a été sur deux raisons : 1- Pour donner un sens au savoir et aux connaissances que j’ai accumulés pendant des années de formation sociologique à l’université , et pour dire que les études est un chemin qui mène à changer ma propre vision au monde puis essayer d’ouvrir les yeux et l’esprit des gens pour les aider à prendre conscience de leur situation afin d’agir et de décider eux –mêmes quoi faire de leur présent et de leur avenir . 2 – Pour dévoiler une réalité locale caractérisée par la marginalisation , le mépris , l’exclusion , le vol et la violence tant symbolique que physique , en espérant que cette participation modeste à la défense des droits humains donnera des fruits , cela via la science sociologique en adoptant ses techniques , ses méthodes et ses théories critiques , une sociologie critique et de la critique , en articulation , bien sûr , avec un travail journalistique qui dépasse la diffusion de l’information à l’essai de détruire une mentalité mafieuse locale qui s’approprie des biens et des richesses de cette localité en nouant des relations ici et là –bas avec des responsables des administrations publiques afin de leur faciliter leurs actes mafieux . J’appelle la mafia locale ces individus qui s’enrichissent d’une façon magique – c’est-à-dire d’une façon dont on ne peut pas saisir logiquement d’où vient tout cela : ces biens ,cet argent , ces privilèges…- sous couverture des responsables des autorités . En bref , j’ai choisi de consumer ma matière grise ici , car c’est ici que j’ai ouvert mes yeux sur le monde et sur la vie , puis j’aime donner quelque chose de ce que j’ai du capital culturel à cette région du Maroc profond où nous luttons encore contre la faim et le froid sans abri .
C’est en 2004 que je suis arrivé à réaliser un peu de ce rêve , tout au moins j’ai débuté la marche sur ce chemin , et c’est depuis cette date que tous les obstacles sont réunis , unifiés et omniprésents afin de mettre fin à cette expérience , sachant que c’est le seul journal existant à Ouarzazate ,et que tous les problèmes traités en son sein ont abouti au résultat qui confirme vraiment les qualificatifs attribués à cette région , d’une partie de cette mafia locale il y a ceux qui sont en prison , y a ceux qui sont recherchés et y a ceux qui doivent être arrêtés si on touche à des dossiers de corruption , d’abus du pouvoir , du vol de la terre qui est une propriété collective de la communauté locale . A Msemrir il y a des familles qui vivent sous des toits menacés d’effondrement à chaque instant , beaucoup n’ont aucun terrain qui leur permet de construire leur maison , tandis que les individus de la mafia locale =( les délégués de la terre de la tribu , les grands commerçants , les entrepreneurs , les élus de la commune rurale et les proches des responsables des établissements du pouvoir ou des appareils Etatiques ) voici les éléments constitutifs de la mafia locale qui s’approprie des surfaces importantes de la terre propriété collective , évidemment tout le monde ici a droit d’en avoir sa part dans le cadre d’appartenance à cet espace , du partage égalitaire souhaité , du besoin et de nécessité .
L’apogée des pressions contre moi comme directeur responsable du journal et individu autonome qui refuse de faire partie intégrante de cette pourriture ,et qui voit que son devoir est d’effacer la poussière sur une réalité qu’on veut cacher puisque la mafia en profite …l’apogée j’ai dit, c’est en juin 2005 les locaux du journal ont été incendiés ( pour les détails sur l’affaire vous pouvez taper Brahim Fillali sur n’importe quel moteur de recherche , vous pouvez aussi lire des textes écrits par moi –même sur www.rezgar .com il suffit de taper le nom en arabe , lesdits textes sont écrits en arabe sur ce site puisque il m’est impossible de reprendre normalement mon activité dans le cadre de mon établissement ; pas de ressources économiques qui me permettent d’imprimer le journal , je ne fais pas appel à la publicité car je suis contre elle comme créateur de faux besoins et de fidèles consommateurs ,etc. pas du local … Et au lieu d’être encouragé je me trouve toujours face aux pressions inhérentes à la nature du pouvoir et de la société . Je tiens encore à remercier toutes les organisations politiques ,syndicales, associatives , ainsi que tous les journaux et les sites Internet , les individus autonomes et les radios ( surtout radio centreville à Montréal canada et radio canut à Lyon France ) qui m’ont soutenu par leur manifestation de solidarité avec le journal et son directeur . C’est après l’incendie que j’ai réfléchi et j’ai tenté de fonder avec des amis un centre libertaire d’études et de recherches en vain, les autorités locales de boumlne dades ont refusé de recevoir le dossier soit directement soit par poste. Et pour ne pas croiser les bras et faire partie de la foule ,et dire que rien ne marche et qu’il vaut mieux de s’occuper de soi et tant pis pour autres choses , pour ne pas tomber dans cette logique individualiste égoïste et arriviste ; je dis et je répète que mes problèmes sont ceux de mes semblables et que le commun est cette situation délicate et critique : ce manque du tout , ce droit à la vie avec dignité …même si les gens à cause de l’ignorance , de la peur et des comportements lâches qui en résultent , même s’ils acceptent la situation comme normale , personnellement je ne veux pas accepter ce qui se passe au quotidien car je comprends très bien le jeu et sur ce chemin de la défense de mes droits comme étant premièrement citoyen marocain , licencié en chômage depuis 1993 qui refuse de faire sa place pour gagner sa vie ou sa survie de n’importe quelle façon , je « choisis le chômage avec dignité que de travailler via des sommes d’argent ou des relations suspectes et pour cette raison que j’ai fondé le journal comme défi de la mort symbolique et comme quoi les principes de chaque un sont les fondements et les piliers de sa personnalité sans eux on se perd et on devient mafieux en adoptant un seul principe qui ne l’est pas d’ailleurs : la fin justifie les moyens .
Puis deuxièmement , je suis né ici à Msemrir , j’appartiens à cet espace et j’ai droit d’y rester si je le veux et d’y exercer l’activité que j’ai choisie , et cela nécessite un logement où je m’abrite et je prends comme siège du journal .
Puis troisièmement , je comprends aussi le slogan officiel qui parle de l’encouragement de la presse régionale dans un cadre qui concrétise cet encouragement vraiment , mais c’est le contraire qui se passe , car on n’encourage pas n’importe quelle presse ; la bienvenue est celle qui ne dérange pas , qui ne dévoile pas , qui ne dénonce pas et qui n’aspire pas à un monde nouveau meilleur , mais cette presse qui prend l’individu ,l’être humain comme axe de sa préoccupation est censurée et condamnée à être arrêtée explicitement ou implicitement , car si on est privé de tous les moyens de travailler normalement c’est une obligation d’arrêt latente . C’est dans ce cadre que j’ai déposé deux demandes aux autorités locales et les délégués de la terre collective de la communauté de msemrir , dans une durée d’une année , cela afin d’avoir un terrain où je vais construire ma maison qui sera en même temps siège du journal , puisque la maison que j’ai occupée pendant l’exercice de mon activité journalistique a été incendiée et détruite ,puis c’est une maison qui revient à ma famille celle-ci qui a décidé de ne me permettre plus d’y rester et m’a donné quelques jours afin de chercher où je m’abrite et recommence mon travail .
La première demande déposée n’a été pas prise en considération , le caïd (chef de l’autorité locale à msemrir ) a refusé de convoquer le comité de la délégation de la terre sous prétexte qu’ils refusent me donner ce que je demande et pourtant ils distribuent des surfaces entre eux avec des façons informelles non justes , et pour cette raison j’ai protesté contre ce refus et j’ai déposé ma carte d’identité nationale et mon passeport au caïd ( l’ex-caïd ) en lui disant qu’il n’y a pas de citoyen sans droits et que les papiers ne font de l’individu citoyen , c’est après cinq mois ( en septembre 2006 ) que j’ai retiré mes papiers au tribunal de Ouarzazate sans aucun résultat .
Postérieurement les délégués de la terre qui sont sous tutelle des autorités locales ont distribué des terrains aux individus qu’ils préfèrent !? Donc c’est clair que le journal les dérangent et ma présence ici est un danger pour eux et tous ceux qui profitent de cette situation .
La deuxième demande déposée le mois février 2007 au nouveau caïd est un rappel de la même demande , j’ai dit que j’ai besoin d’un terrain dans la terre appartenant à la communauté de msemrir , car c’est une propriété collective et j’ai droit d’avoir ma part dans le cadre du partage et cela pour deux raisons : 1- J’ai droit à ma part dans cette terre , car je n’ai pas de logement et je veux recommencer mon activité journalistique puisque je n’ai pas du local où je peux faire mon travail . 2- Pourquoi tous on accepte la demande de quelques individus tant dis que moi non ? Pourquoi tous les délégués se permettent de s’approprier de plus de deux très vastes terrains chacun ? Pourquoi c’est une dizaine de personnes qui bénéficie toujours ,et partagent entre elles une propriété collective ?
J’ai parlé de la mafia locale , c’est elle qui partage cette terre et tous ceux qui sont contre elle ne peuvent avoir aucun mettre quitte qu’ils soient enterrés un jour sous les murs de leur maison menacée d’effondrement , tant dis que les éléments de cette mafia s’approprient des centaines de mètres où ils construisent des appartements , des projets touristiques , commerciaux et des fermes des pommes . C’est quoi ça ? C’est l’inégalité, c’est le mépris, c’est de l’exclusion, c’est du vol.
Après avoir déposé la dernière demande le caïd m’a convoqué quatre fois. Dans ces quatre rencontres en présence du comité – les délégués de la terre - on tournait chaque fois sur le même discours. Je leur ai dit que je suis d’ici citoyen et journaliste , j’ai droit à ma part de cette terre collective que vous distribuez entre vous et vos amis et proches , car je suis chassé de la maison de ma famille depuis 1996 et j’ai occupé la maison incendié malgré elle , la chose qu’elle n’accepte plus , et j’ai besoin du logement car c’est un droit fondamental , je ne peux pas vivre dans la rue toute ma vie , la chose que je refuse , puis je ne peux pas faire mon travail dans les cybers et les cafés , j’ai besoin d’un local pour le journal .
Dans toutes ces rencontres aucun d’entre eux ne peut pas nier devant le caïd , comme représentant de l’autorité locale , qu’ils tous bénéficié plus qu’une fois et ne peut pas nier aussi que j’ai plein droit d’avoir un terrain où je vais construire mon logement et continuer mon boulot , aucun ne peut pas nier aussi que je suis indépendant de ma famille depuis 1996 , aucun ne peut pas nier qu’ici à msemrir on m’a incendié deux fois : la première en juin 1998 j’ai perdu ma bibliothèques et autres affaires , la deuxième en juin 2005 lorsque le local provisoire du journal a été incendié , aucun d’entre eux ne peut pas nier que je n’ai jamais bénéficié de quoique ce soit revenant à la propriété collective de toute la commune de msemrir .Et malgré cette situation évidente qui ne leur a pas laissé aucune raison ou occasion de me priver de mon droit à l’appartenance à cette terre , malgré tout cela ils insiste sur le refus sous prétextes que leur accord définitif et écrit nécessite la présence de tous les membres du comité , sachant que ce sont eux les mêmes avec qui je discutais dans toutes ces rencontres , eux-mêmes qui ont accepté des demandes des autres et ont distribué des terrains après le dépose de mes demandes précédentes .
Le caïd à son tour reporte toujours pour la prochaine rencontre , il oublie ou il ignore ou il ne veut pas savoir que c’est lui qui représente le ministère de la tutelle et que les délégués de la terre refusent de cette façon en faisant des virages , vu leurs intérêts , la jalousie , et la traversée du critère de classe dans le tissu tribale , nous n’appartenons pas à la même classe sociale , nous n’avons pas les mêmes intérêts , même si l’appartenance à cette tribu est la raison pour laquelle nous avons encore une propriété collective , commune que nous devons partager en égalité entre tous les individus , et c’est cette chose que je comprends bien , pour cette raison je dis la mafia locale . Avant on parlait de l’aristocratie tribale : des groupes qui s’enrichissent par les biens et les richesses de la tribu au dépens de tout le monde. La mafia locale c’est la continuation de cette aristocratie intégrée dans des conditions ultra tribales , dans lesquelles le pouvoir joue un rôle déterminant .
De tout cela je tire cette conclusion : Ni l’autorité ni la mafia locale accepte facilement un contre courant, car enfin du compte il y a une relation dialectique entre le capital et le pouvoir , et dans leur interdépendance les slogans perdent leur signification ou se traduisent à leur vrai sens inconscient ; encouragement devient découragement , démocratie devient quelque chose de façade , un spectacle , liberté d’expression devient liberté de blabla de dire n’importe quoi sauf l’important , l’écrasement devient sacrifice , etc. En appuyant sur cette situation que j’ai essayée de décrire en bref je tiens à dire cela :
1- Je refuse catégoriquement de m’engager dans un processus des rencontres et des dialogues sans résultat, c’est-à-dire le dialogue pour le dialogue.
2- Je comprends la fatigue comme état psychique, je ne suis pas fatigué, j’ai en moi suffisamment de force et d’énergie pour me défendre . Si la crise détruit quelques uns , moi au contraire je détruis dans mes profondeurs et sur mon chemin ce qui veut faire de moi juste une squelette , un corps , un cadavre .
3- J’ai droit au logement et au travail ici pas ailleurs , c’est un choix .
4- Si les délégués de la terre et les autorités locales de msemrir continuent toujours à refuser ma demande légitime , comme base de droit au logement , à l’expression ,et à l’exercice libre d’activité choisie volontairement , s’ils refusent toujours je déclarerai la grève de la faim limitée le 23 avril 2007 devant le siège de le commune rurale de msemrir – la même place où j’ai déjà fait une grève de la faim préventive de deux heures en 20 fevrier 2004 – et s’il n’y a pas du résultat concret je vais mettre fin à ma vie le 01 mai 2007 dans la même place où je suis en grève de la faim , cela avec la même volonté avec laquelle je traversais ce chemin , ce détroit de la vie .

- Brahim Fillali

author by mohcine - etudiantpublication date Wed May 02, 2007 05:10author email ougmoham at hotmail dot comauthor address rabatauthor phone Report this post to the editors

C'est quoi ce delire !

Un cas social qui se transforme en un proces du regime.

Que dire des favellas au Bresil ou des fillali sont légions.

Du n'importe quoi!

author by Brahim Fillali - Journalistepublication date Sat May 05, 2007 20:53author email tafokt2001 at yahoo dot frauthor address author phone 00212 13 71 66 45Report this post to the editors

Pour ceux qui ont toujours cette illusion de séparer les individus de leur vie quotidienne ,de séparer le social du politique , et dire que cette dernière est destinée à ceux qu'on a désignés comme élus /représentants ,qui vont défendre nos causes et régler nos problèmes et décider ainsi à notre place , car on nous a appris à nous taire et garder nos maux pour nous -même , etc . J'ai dit pour ceux-ci ils ne comprendront jamais qu'ils sont victimes des idées de la société qui n'est pas en mouvement constructif ,et d'une université qui n'est pas hors du système qui répand le desert et généralise l'ignorance , c'est sous l'influence des deux critères que cet étudiant de Rabat a parlé ...
Etre marocain ce n'est pas de rester à Rabat ou au centre , en bougeant entre la fac ,les bars et les assemblées du blabla non, mais c'est pouvoir écouter et comprendre , puis voir le maximum possible des villes et des villages , et parler toutes les langes et dialectes qui circulent au sein de la société , puis comprendre la vie des individus et comment ils la mènent .
Le délire vraiment c'est de commenter avec misère de l'esprit ce qu'on ne peut pas comprendre .

author by auteurpublication date Thu Jan 17, 2008 03:21author address author phone Report this post to the editors

bonjour, je tiens à dire tout d'abord que le sacrifice n'est en général pas une bonne solution, et j'espère que tu n'en est pas arrivé là.

je suis actuellement au maroc, écris sur ce site pour un contact éventuel.

auteur

author by Brahim Fillali - ---publication date Thu Jan 31, 2008 21:15author email tafokt2001 at yahoo dot frauthor address ouarzazate- Marocauthor phone 00212- 013716645Report this post to the editors

Ca dépend de la façon avec laquelle on comprend les choses , peut-être ce que tu as dit est vrai dans un sens .Mais je suis hors de cette logique ,je ne suis pas un militant qui comprend au sein d'une logique politicienne ,qui oublie parfois pourquoi il fait tout cela ,il se perd dans la lutte ...Je suis un individu autonome qui réchléchit ,qui pense et qui agit selon ses convictions ,pas autre chose . Une chose c'est que ; ceux avec qui on partage le même langage ,nous ne partageons pas la même situation ,et encore ceux avec qui on partage la même situation ,nous ne partageons pas le même langage . C'est ça le problème . Pour qui j'écris donc ? Puisque les vrais intéressés sont analphabètes et l'élite on sait trés bien sa nature .
Salut.

author by morefirepublication date Thu Sep 30, 2010 04:19author address morefire@live.frauthor phone Report this post to the editors

Pour qu'on puisse vous comprendre, soignez votre écriture M Brahim beaucoup d'erreurs d'orthographe, de grammaire et de structure ! en lisant votre écrit j'ai l'impression que vous essayez de traduire textuellement du dialecte marocain au français, c'est pas sain !

 
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