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NON A LA LOI CESED A

category france / belgique / luxembourg | migration / racisme | opinion / analyse author Thursday May 25, 2006 20:35author by Berckman - CGA Report this post to the editors

Liberté de Circuler, liberté de s'installer

tract de la du groupe de Seine Saint Denis de la CGA contre le loi CESEDA (loi attaquant les déjà maigres droits des travailleuses et travailleurs immigré-e-s).

Le gouvernement veut franchir un nouveau pas dans la politique raciste de «gestion» de l’immigration, en s’attaquant aux maigres droits acquis par les luttes des travailleuses et travailleurs immigré-e-s, avec ou sans papiers. La loi CESEDA remet en cause plusieurs principes qui jusqu’ici offraient aux travailleuses et travailleurs sans papiers le maigre espoir de pouvoir vivre un jour autrement que dans la peur du lendemain.

SI CETTE LOI PASSE :

• Finie la possibilité d’obtenir une carte résident au bout de 10 ans de présence sur le territoire, qu’elle soit régulière ou non. Le patronat et l’Etat veulent maintenir dans la clandestinité les travailleuses et travailleurs sans papiers, et y plonger les travailleuses et travailleurs immigrés qui jusqu’ici avaient des papiers.

• L’obtention d’un titre de séjour sera conditionné à l’obtention d’un CDI. Autant dire, vu la multiplication des contrats précaires (CNE, CDD, intérim ) à l’initiative des patrons, que ce sera chose de plus en plus difficile.
C’est la fin de la carte de 10 ans, avec des titres de séjour d’un an.
Encore plus crapuleux, en cas de rupture du CDI (licenciement, démission), le renouvellement sera impossible. C’est une autre DOUBLE PEINE : licenciement + expulsion. Autant dire qu’avec un tel risque, protester contre le non paiement d’heures supplémentaires, de mauvaises conditions de travail, sera impossible pour les travailleuses et travailleurs immigrés.

• C’est la fin du regroupement familial dans la pratique, sauf pour la bourgeoisie, avec des conditions pour l’obtenir de plus en plus inaccessibles pour les travailleuses et travailleurs ouvriers et employés (ressources stables et suffisante, superficie minimum du logement).

LES CONSÉQUENCES :
• Toujours plus de précarité pour les travailleuses et travailleurs immigré-e-s, l’inhumanité des rafles, des expulsions.

• La mise en concurrence des travailleuses et travailleurs «français-e-s» et «immigré-e-s» : depuis plusieurs dizaines d’années, on nous monte les un-e-s contre les autres en fonction de nos origines, alors que les salopards qui s’engraissent sur notre dos dorment tranquille.
Conséquence :
la précarité pour toutes et tous, la sur-précarité pour les travailleuses et travailleurs immigrés. Les seuls responsables du chômage et des licenciements, ce sont le patronat, la grande bourgeoisie financière et l’Etat qui les protège !

• La gestion néo-coloniale de la main d’oeuvre, comme au temps de la colonisation où on menait par bateau les travailleuses et travailleurs immigré-e-s pour la reconstruction de la France, soumis à un statut spécial visant à leur empêcher toute possibilité de revendiquer une vie digne et l’égalité sociale.

ASSEZ D ’H YPOCRISIE !

Aucune barrière ni répression n’empêchera celles et ceux qui ont faim , ou qui veulent une vie meilleure, de passer les frontières. Le pillage néo-colonial de l’Afrique par nos prétendus «représentants» déstructure les économies en engraissant des dictateurs au service de la bourgeoisie française et pousse à l’exil des dizaines de milliers de travailleuses et travailleurs. Ce même patronat, dans sa soif de fric et de profits, cherche en plus à disposer ici d’une main d’oeuvre de plus en plus précaire, corvéable à merci, en précarisant plus encore les travailleuses et travailleurs immigrés. Il joue sur le matraquage raciste de ses relais médiatiques et
des politicien-ne-s qui lui mangent dans la main en opposant travailleuses et travailleurs «français» et «immigrés».. Il n’y a jamais eu autant de richesses créées qu’aujourd’h ui en France : les mêmes crapules de patrons qui nous opposent, exploitent sans aucun scrupule les uns, les unes et les autres. Virons les !
Alors nous pouvons vivre et travailler toutes et tous, ici comm e ailleurs, d’où que nous venions, dans la dignité, l’égalité.

ASSEZ DE RACISME LES TRAVAILLEUSES ET TRAVAILLEURS N’ONT PAS DE PATRIE !

Les frontières sont faites pour nous diviser, pour le plus grand bonheur des vrai-e -s privilégié-e -s, les Sellières, les Parisot, les Ke ssler, et leurs serviteurs gestionnaires de l’Etat, de droite ou de gauche .

ASSEZ DE REPRESSION !

Refusons les logiques racistes et néocoloniales, les rafles, les expulsions.

Groupe de Seine Saint Denis - coordination des groupes anarchistes. liaison93(a)c-g-a.org. www.c-g-a.org

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