Dette de l'Etat : Profits pour les capitalistes , Désastre pour les travailleurs !
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lien vers pdf Wednesday September 28, 2011 22:38 by Alternative libertaire - AL
Tract Fédéral 26/09/11
Le capitalisme frappe fort. Pour sortir de sa crise, il doit nous marcher dessus :
banquiers, patrons et gros actionnaires mettent aujourd'hui l'immense majorité de la
population en faillite. Afin de préserver leurs profits et leur puissance, ils font
tout pour réduire les salaires, les effectifs dans les entreprises, leurs impôts,
les services publics et la protection sociale, soutenus par l'Etat et les
gouvernants, de droite comme de gauche.
Dette de l'Etat : Profits pour les capitalistes , Désastre pour les travailleurs !
Le capitalisme frappe fort. Pour sortir de sa crise, il doit nous marcher dessus :
banquiers, patrons et gros actionnaires mettent aujourd'hui l'immense majorité de la
population en faillite. Afin de préserver leurs profits et leur puissance, ils font
tout pour réduire les salaires, les effectifs dans les entreprises, leurs impôts,
les services publics et la protection sociale, soutenus par l'Etat et les
gouvernants, de droite comme de gauche.
Après avoir acculé à la ruine les peuples des pays du Sud, les capitalistes mettent
à sac l'Europe et l'Amérique du Nord. La dette, ce sont eux qui l'ont fabriquée.
Depuis 30 ans, la réduction des recettes de l'etat a pour conséquence d'emprunter
sur les marchés financiers. Les financiers se sont chargés du reste avec le soutien
sans faille des gouvernements et ne cessent de durcir les conditions d'existence des
travailleurs et travailleuses en baissant nos salaires, en cassant les retraites,
les allocations chômage, la sécu... et en obtenant des etats à leur botte des
exonérations fiscales et sociales astronomiques...
Ce sont les capitalistes qui ont créé la dette
L'Etat et les gouvernants agissent pour accroître les profits des capitalistes. ils
nous mentent quand ils expliquent que tout le monde est responsable de la dette et
que les travailleurs doivent la payer. et le plan d'austérité de 10 milliards
d'euros n'est qu'un avant goût des sacrifices qui seront exigés après les
présidentielles. Cette dette des Etats n'est pas la nôtre. Les islandaises et les
islandais ont donné l'exemple en signifiant à leurs gouvernants qu'ils ne payeront
pas. Les Grec-que-s et les espagnol-e-s ont fait de même en faisant éclater leur
colère dans la rue, occupant les places de leur pays et multipliant les grèves.
Refusons de payer leur crise
Au peuple de décider ! Nous devons refuser de payer et nous organiser pour faire
échec à leurs plans d'austérité. Nous indigner ne suffira pas. A chaque fois, ils
passent en force et préparent le plan d'austérité suivant. Cinq organisations
syndicales appellent à une journée d'action le 11 octobre. Pour autant, cet appel
n'en fait pas une journée de grève et ne laisse entrevoir aucune suite en terme de
confrontation avec l'etat et le patronat ou d'annulation de la dette. il a pourtant
le mérite d'exister, alors faisons-en autre chose : une véritable journée de grève
interprofessionnelle public-privé pour signifier un refus massif de payer la dette
du capital et affirmer nos revendications salariales. Mais cela restera insuffisant
et c'est bien l'économie qu'il faut placer sous le contrôle des travailleuses et des
travailleurs.
Contre l'Etat et le capital : grêve générale
Défendons les revendications qui permettent de remettre en cause le pouvoir des
capitalistes sur nos vies : blocage des dividendes des actionnaires, augmentation
généralisée des salaires, réduction de l'éventail hiérarchique des salaires, droit
de veto des travailleurs sur les licenciements, réduction massive du temps de
travail sans annualisation et flexibilité, réquisition des logements vides, contrôle
des prix des loyers et des biens alimentaires... Mobilisons-nous contre l'Etat et le
capital, uniques responsables de cette dette. Aucune illusion à avoir sur les
présidentielles ! C'est en organisant par eux-mêmes la résistance que les
travailleurs et la jeunesse s'opposeront à l'austérité annoncée par le PS et l'UMP.
Réapproprions-nous les syndicats pour en faire des outils de lutte plus forts, pour
résister aux lois capitalistes et construire la grève générale !
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