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Vers une Théorie Libertaire du Pouvoir – 1ère Partie

category international | mouvement anarchiste | opinion / analyse author Wednesday June 08, 2011 06:50author by Felipe Corrêa Report this post to the editors

Ibáñez et le Pouvoir politique libertaire

« Vers une Théorie Libertaire du Pouvoir » est une série de comptes-rendus élaborés à partir de livres ou d’articles par des auteur-e-s du camp libertaire traitant du pouvoir. Son objectif est de présenter une littérature contemporaine des auteur-e-s qui traitent du thème en question et d’apporter des éléments à l’élaboration d’une théorie libertaire du pouvoir, qui pourrait servir à l’élaboration d’une méthode d’analyse de la réalité et des stratégies à partir d’une base libertaire, que les individus et les organisations pourront s’approprier. Publié originalement en portugais sur le site Estratégia e Análise. [[Português]
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Vers une Théorie Libertaire du Pouvoir – 1ère Partie

par Felipe Corrêa


Dans le premier article de la série, je vais utiliser l’article « Pour un Pouvoir Politique Libertaire » (“Por um Poder Político Libertário”) de Tomás Ibáñez [*]. Dans ce dernier – un court article qui ne dépasse pas quelques pages – l’auteur se positionne de façon critique par rapport à l’approche libertaire. L’article de Ibáñez fut écrit originalement en tant que contribution pour le séminaire « Le Pouvoir et sa Négation » (“O Poder e sua Negação”), promue par le CIRA et le CSL Pinelli, en Juin 1983. Jusqu’à ce moment, pour l’auteur, l’anarchisme était « attaché à la rigidité des concepts et propositions créé-e-s, pour la plupart, durant les 18ième et 19ième siècles ». Et, pour lui, traiter de la question du pouvoir en profondeur serait une innovation pertinente dans le camp théorique de l’anarchisme.

LE PROBLÈME SÉMANTIQUE AVEC LA QUESTION DU POUVOIR

Déjà, à cette époque, Ibáñez identifiait que « la polysémie [un mot qui a plus d’un sens] du terme « pouvoir » et l’étendu de son spectre sémantique constitue les conditions pour un dialogue de sourd ». Pour lui, dans la question du pouvoir, les discours se chevauchent et ne s’articulent pas entre eux. Et cela survient parce qu’« ils traitent d’objets profondément différents, dans la confusion induite par le recours à un autre terme courant : le pouvoir ».

Et ainsi, le besoin identifié pour que « nous redéfinissions le terme « pouvoir », avant que nous entreprenions la discussion sur le sujet ». Sans un tel effort, l’auteur ne croyait pas qu’il serait possible d’arriver avec une définition objective et « aseptique » du mot « pouvoir », étant donné que c’est faire usage d’un « terme politique chargé de sens, toujours analysé d’une position politique précise, et duquel il n’est pas possible d’avoir une définition « neutre » ».

LE POUVOIR À PARTIR D’UNE DÉFINITION TRIPLE

Le premier élément pour élaborer une définition du pouvoir est que, d’une perspective libertaire, celui-ci ne peut pas seulement être considéré de manière négative: « en terme de négation/déni, exclusion, refus, opposition, contradiction ». Pour Ibáñez, le pouvoir peut être définit à partir de 3 interprétations : 1) en tant que capacité, 2) en tant qu’asymétrie dans les rapports de pouvoir, et 3) en tant que structures et mécanismes de régulation et de contrôle. Voyons, selon l’auteur lui-même, comment le pouvoir est défini dans chacune de ces interprétations.

1. Le Pouvoir comme capacité

« Dans l’un de ses sens, le plus général et le premier diachroniquement, le terme « pouvoir » est utilisé comme un équivalent de l’expression « capacité de », c'est-à-dire comme un synonyme pour tous les effets qu’un-e agent-e donné-e, animé-e ou non, peut produire de façon directe ou indirecte. Il est intéressant que, depuis le début, le pouvoir est défini en termes relationnels, dans la mesure où, pour qu’un élément puisse produire ou inhiber un effet, il est nécessaire que s’établisse une interaction. »

Pensé dans ce sens, le pouvoir pourrait être conçu comme « avoir le pouvoir de » ou « avoir le pouvoir pour », une capacité de réalisation ou une force potentielle qui pourrait être appliquée dans un rapport social. Ceci place les rapports de pouvoir comme des prémisses de cette définition du pouvoir. À savoir, l’interaction entre les agents sociaux.

2. Le Pouvoir comme une asymétrie dans les rapports de pouvoir

« Dans le second sens du terme, le « pouvoir » réfère à un certain type de rapport entre les agents sociaux, et nous sommes maintenant habitué-e-s de le caractériser comme une capacité asymétrique ou inégale que possèdent les agents à produire des effets dans l’autre pôle d’un rapport donné. »

Bien qu’encore ancrée dans le pouvoir comme capacité, cette autre définition nous permet de réfléchir aux asymétries des différentes forces sociales rencontrées dans un rapport social particulier. Ces forces, toujours asymétriques et inégales, lorsqu’elles entrent en interaction/en rapport, forgent des effets sur un ou plusieurs pôles, comme chacun d’eux détient une force distincte et, par conséquent, une capacité distincte. De nouveau, elle comprend le pouvoir comme un rapport de pouvoir entre des agents sociaux, dont chacun d’eux a une capacité distincte de produire des effets sur les autres.

3. Le Pouvoir comme des structures et mécanismes de régulation et de contrôle

« Dans un troisième sens, le terme « pouvoir » réfère aux structures macro-sociales et aux mécanismes macro-sociaux de régulation ou de contrôle social. Dans ce sens, il est question d’« instruments » ou d’« appareils » de pouvoir, de « centres » ou de « structures » de pouvoir, etc… »

Conçu ainsi, le pouvoir constituerait le « système » d’une société donnée, en ce qui a trait aux structures et mécanismes de régulation et de contrôle. Ce serait l’ensemble de règles d’une société donnée, ce qui implique autant la prise de décisions pour sa constitution et pour définir son contrôle, que son application effective du contrôle. Une structuration de la société qui rend nécessaires les instances délibératives et exécutives.

QUELLES SONT LES POSSIBILITÉS D’UNE SOCIÉTÉ SANS POUVOIR?

En partant de ces 3 interprétations, il peut être affirmé que « de parler d’une société « sans pouvoir » constitue une aberration. Soit nous nous positionnons du point de vue du pouvoir comme capacité (signifiant que nous aurions une société qui ne pourrait rien faire?), soit nous nous positionnons de celui des rapports asymétriques (signifiant des interactions sociales sans effets asymétriques?), ou soit nous nous positionnons du point de vue du pouvoir comme des mécanismes et structures de régulation macro-sociales (signifiant un système dont les éléments ne seraient pas « forcés » par un ensemble de rapport qui définissent exactement ce système lui-même?) ».

Il n’y a pas de société sans agents sociaux détenant une capacité, et il n’y a pas de société où tous les rapports sociaux sont symétriques – ce qui veut dire, une société dans laquelle tous les agents sociaux ont la même capacité à produire des effets sur les autres, dans toutes les relations – ou sans structures et mécanismes de régulation et de contrôle social. Ceci nous permet de se mettre d’accord avec Ibáñez sur l’absurdité, en tenant compte des définitions présentées par l’auteur, de parler de société sans pouvoir, de lutte contre le pouvoir, de fin ou de destruction du pouvoir.

Ibáñez croit que « les rapports de pouvoir sont inhéremment lié au fait social lui-même, elles lui sont inhérentes, les imprègnent, y sont comprises, à l’instant même où elles émanent de lui ». Lorsque l’on traite quelque aspect qui soit du soi-disant contexte social, il peut être affirmé qu’il existe des interactions entre divers éléments qui constituent un système donné. Selon l’auteur, par ailleurs, « il y a inévitablement certains effets du pouvoir entre les éléments du système ». C’est-à-dire que le pouvoir imprègne d’un côté les rapports entre les éléments et de l’autre les rapports entre le système et les éléments.

De concevoir une société sans moyen de pouvoir, de croire en la possibilité de l’existence d’une « société sans rapports sociaux, sans règles sociales et sans processus de décisions sociaux » - ce serait concevoir l’« impensable ».

UNE CONCEPTION LIBERTAIRE DU POUVOIR

De tels arguments permettent cette affirmation qu’« il existe une conception libertaire du pouvoir, et qu’il est faux que celle-ci a à constituer une négation/un déni du pouvoir ». Refuser ce fait impliquerait nécessairement une difficulté autant en termes d’analyse de la réalité, qu’en termes de conception d’une stratégie. « Tant que cela ne sera pas pleinement assumé par la pensée libertaire », insiste Ibáñez, « elle ne sera pas capable d’initier des analyses et actions qui lui permettront d’avoir une force dans la réalité sociale ».

Et ce qu’il soutient fait du sens si nous observons l’histoire de l’anarchisme ou même ce qui a été nommé le « camp libertaire » précédemment. Pour aller plus loin que les assertions sémantiques – qui très souvent ont accordé/accordent au mot « pouvoir » un sens directement lié à l’État – il semble clair que la « pensée libertaire » n’a jamais nié la capacité des agents sociaux, les asymétries dans les rapports de pouvoir ou les structures et mécanismes de régulation et de contrôle.

Un exemple qui est significativement courant dans la tradition libertaire. Considérant les rapports asymétriques entre les classes dans la société capitaliste et, se basant sur l’idée de la capacité de la classe ouvrière, les libertaires cherchent à promouvoir une révolution sociale dans laquelle la force de la classe dominante est renversée et dans laquelle est établi un système de régulation et de contrôle basé sur l’autogestion et le fédéralisme. Même avec cet exemple général, il peut être affirmé que si la classe dominante est retirée de ses conditions de domination et donne place à une structure libertaire, même dans la société future, ce rapport de pouvoir entre la classe dominante séparée de la domination et de la classe ouvrière constitue un rapport asymétrique.

En ce sens, il est possible d’assumer qu’en fait, historiquement, il y a une conception libertaire du pouvoir qui – même si elle n’a pas été discutée dans une profondeur suffisante et a été compliquée par une série de facteurs – contient des éléments pertinents à amener à ce débat qui a maintenant cours.

LA DOMINATION COMME UN TYPE DE POUVOIR

Quand les libertaires réalisent un discours contre le pouvoir, affirme Ibáñez, elles et ils utilisent le « terme « pouvoir » pour en fait faire allusion à un « certain type de rapport de pouvoir », qui est, de façon très concrète, un type de pouvoir qui est rencontré dans les « rapports de domination », dans les « structures de domination », dans les « appareils de domination » ou dans les « instruments de domination », etc… (que ces rapports soient de nature coercitive, manipulatoire ou autre) ». Ainsi, selon lui, la domination est un type de rapport de pouvoir, mais nous ne pouvons pas définir la domination comme le pouvoir puisque les deux constituent des catégories distinctes. Selon l’auteur, nous ne pouvons pas englober dans les rapports de domination « les rapports qui associent la liberté de l’individu à celle des groupes ». Ce qui veut dire que l’on ne peut pas incorporer les rapports libertaires dans la catégorie de ceux de domination. Mais cela semble quelque peu évident. Ce qui n’est pas évident, en fait, c’est que quand nous assimilons le pouvoir à la domination, nous assumons que le pouvoir est contraire à la liberté; une affirmation avec laquelle l’auteur est en désaccord. « La liberté et le pouvoir ne sont pas réellement situé-e-s en fonction d’un rapport d’opposition simple ». Et : « le pouvoir et la liberté se trouvent donc dans un rapport inextricablement complexe d’antagonisme/possibilité ». Ainsi conçu, le pouvoir pourrait être contradictoire à la liberté, mais pourrait également potentialiser sa réalisation. Ce serait, en fait, le type de pouvoir qui déterminerait ce rapport avec la liberté.

Par conséquent, Ibáñez croit que « les libertaires sont situé-e-s, en réalité, contre les systèmes basés sur des rapports de domination (dans le sens stricte). « À bas le pouvoir! » est une formule qui devrait disparaître du lexique anarchiste et être remplacée par « À bas les rapports de domination! ». Mais, sur ce point, il est nécessaire de tenter de définir les conditions qui rendent une telle société possible ».

CONTRE LA DOMINATION ET POUR UN POUVOIR POLITIQUE LIBERTAIRE

Il peut être affirmé, à partir de cet argument structurel, que « les libertaires ne sont pas contre le pouvoir, mais contre une certaine sorte de pouvoir », et que dans leurs stratégies elles et ils cherchent à être « des constructrices et constructeurs d’une sorte de pouvoir, qu’il nous convient actuellement (et est juste) de nommer « pouvoir libertaire », ou, plus précisément : « pouvoir politique libertaire » ». Cela signifierait d’assumer que les libertaires défendent un modèle opérant (libertaire) d’instruments, appareils et rapports de pouvoir.

* Tomás Ibáñez. « Pour un Pouvoir Politique Libertaire : considérations épistémologiques et stratégiques autour d’un concept ». Article originalement publié en 1983 dans le magazine italien Volontà. Pour les citations, j’ai utilisé une traduction en portugais par Miguel Serras Pereira, faite pour une publication portugaise des années 1980. Cet article est également dans le recueil appelé Actualidad del Anarquismo, publié par Aarres Books (Buenos Aires) en 2007. [Note de traduction : les citations ont ainsi été traduites du portugais à l’anglais au français et non directement de l’italien, ce qui peut avoir amené quelques légères discordances.]


Traduction du Blogue du Collectif Emma Goldman


Commentaire des éditeurs du site Estratégia e Análise
Felipe Corrêa est un travailleur intellectuel qui incarne bien le sens du terme. Il travaille comme éditeur, est un militant, étudie comme professionnel et dédit sa vie à la propagation et l’implantation des idées qui amèneront les majorités à amplifier et préserver leurs droits dans leur plus plein épanouissement. Ce site reçoit les textes de Felipe avec une très grande satisfaction – en fait, une satisfaction immesurable – parce que nous comprenons l’importance de ces mots, rejoignant notre vocation de diffusion scientifique, des sciences humaines produites dans le but de nous libérer des sombres maux de la domination du monde qui usurpent la volonté et castrent le potentiel de pleine réalisation. Ainsi, nous sommes revenu-e-s à l’un de nos buts permanents, la popularisation d’un haut niveau de débat politique découlant de la matrice de la pensée libertaire.

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imageThéorie politique et méthode d’analyse dans la pensée de Bakounine May 17 by René Berthier 1 comments

Préface

La raison de la présente interview tient à l’intérêt que nous avons éprouvé à participer, dans le cadre du Forum de l’anarchisme organisé (FAO) du Brésil, à la discussion sur la théorie et l’idéologie. Dans le camp anarchiste, nous est apparue fondamentale l’approche de la Fédération anarchiste uruguayenne (FAU) élaborée dans les années 70, dans le texte « Huerta Grande[1] : l’importance de la théorie ». Dans ce texte, la FAU se propose d’examiner à partir de différents concepts la théorie (ensemble de concepts articulés de manière cohérente et ayant comme objectif de connaître une réalité déterminées) et l’idéologie (ensemble d’idées, d’aspirations, de valeurs, de sentiments, de motivations qui animent la pratique politique dans le sens d’intervention dans une réalité déterminée).

La théorie possède une plus grande proximité avec la science et donc avec les méthodes d’analyse et les théories politiques, dont le but est de fournir un outil théorique capable d’interpréter la réalité de la meilleure façon possible. L’idéologie, constituée d’un certain nombre d’éléments de nature non scientifique, aurait une fonction distincte de la théorie ; tandis
que la théorie vise à connaître, l’idéologie vise à promouvoir une pratique politique à des fins spécifiques. Considérant l’anarchisme comme une idéologie, dans ce sens politico-doctrinaire, il ne pouvait pas être considéré comme une théorie.

Historiquement, différentes méthodes d’analyse ont été utilisées par les anarchistes et différentes théories politiques lui ont donné les bases pour comprendre la réalité.

Bien que les fondements idéologiques et doctrinaux de l’anarchisme demeurent, les méthodes d’analyse et la théorie ont une plus grande souplesse et peuvent être modifiées plus facilement, sans que l’anarchisme lui-même soit mal interprété. Nous avons dit qu’il est « certain que dans l’idéologie il y a le doute permanent envers la théorie » [2] afin d’intégrer les meilleurs outils pour comprendre la réalité, sans en faire une question de principe.

L’oeuvre de Bakounine possède certainement de nombreux éléments qui se rapportent à l’idéologie anarchiste, et ses écrits de maturité après 1866 comportent de nombreux éléments qui sont constitutifs de l’anarchisme lui-même. En outre, Bakounine a également été utilisé en Amérique latine par des individus et organisations qui partagent différentes positions avec les anarchistes « spécifiques ». Nous avons beaucoup discuté des aspects qui concernent sa méthode d’analyse et sa théorie politique.

Devons-nous nous appuyer sur les méthodes d’analyse et les théories développées au cours du XIXe siècle, avec l’émergence même de l’anarchisme ? Ou, comme le but de la théorie est de connaître, devonsnous incorporer des éléments développés postérieurement ? Est-ce que cela déformerait l’anarchisme ? Ces questions constituent la base de nos interrogations sur le travail de Bakounine.

Quelle était la méthode d’analyse utilisée par Bakounine ? Le matérialisme ? La dialectique ? Le positivisme ? Dans sa théorie sur la détermination des sphères, y a-t-il une détermination de la sphère économique sur l’autre ? Quel serait le rôle des sphères politique / juridique / militaire et culturelle / idéologique dans tout cela ? Bakounine soutenait-il l’idée d’évolution ou du progrès naturel de l’homme ? A-t-il une théorie de l’histoire ? Quel est pour lui le rôle de la structure d’un système donné et de l’action humaine dans les processus de transformation sociale ? Enfin, ce que Bakounine a produit dans le domaine de la méthode d’analyse et de la théorie politique pourrait-il être utilisé au XXIe siècle ?

Telles furent les questions qui motivèrent cette interview. Personne mieux que Berthier ne pouvait aider à élucider ces questions, très pertinentes pour l’anarchisme contemporain. Mon espoir est que cette interview puisse apporter des éléments pertinents pour le développement théorique de l’anarchisme au Brésil, en Amérique latine, et pourquoi pas, dans le monde.

Felipe Corrêa
Février 2012

* Felipe Corrêa est un militant de l’Organisation Anarchiste Socialismo Libertario de São Paulo, au Brésil. Il est éditeur et chercheur, et a récemment publié Idéologie et Stratégie : anarchisme, mouvements sociaux et pouvoir populaire chez Faísca Publicações. On peut trouver sur le site anarkismo.net de nombreuses études de Felipe Corrêa, ou des recensions de livres, parmi lesquels « Para uma Teoria Libertária do Poder », « Poder, Dominação e Autogestão », « Conhecer o Passado, Construir o Futuro ». Le texte qui suit, sous forme d’interview, est le résultat de plusieurs mois d’échanges épistolaires.

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