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category machrek / arabie / irak | histoire | opinion / analyse author Sunday March 14, 2010 02:44author by Guillaume Davranche (AL Paris-Sud) - Alternative libertaire Report this post to the editors

Un dossier spécial tiré du numéro de février 2010 du mensuel Alternative libertaire

Socialisme, nationalisme, islamisme… les frontières idéologiques sont parfois poreuses au Moyen-Orient. Dans les années 1970, les maoïstes libano-palestiniens ont tenté une synthèse originale, avant de se rallier à la Révolution iranienne.
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Les groupes prochinois des années 1970 ont souvent eu une trajectoire parfois surprenante. Mais celle des maoïstes du Proche-Orient présente un intérêt autre qu’anecdotique, tant elle fait figure de prototype de ce qu’a pu être le ralliement de militants révolutionnaires à l’islam politique dans les années 1980. Dans le numéro de décembre 2008 des Cahiers de l’Institut Religioscope, Nicolas Dot-Pouillard exhume et analyse cet épisode.

En 1974, le Fatah, alors basé au Liban, voit une petite fraction maoïste se développer en son sein, sous le nom de Brigade étudiante. Composée d’étudiants libanais et de quelques cadres du Fatah, la Brigade étudiante est en fait rapidement influencée par un deuxième groupe d’inspiration prochinoise : la Résistance populaire, fortement enraciné dans un quartier de Tripoli. Son dirigeant charismatique, Khalil Akkaoui, va s’imposer comme le principal idéologue du maoïsme libano-palestinien.

« Établis » en islam

Ce courant maoïste s’inspire du tiers-mondisme (« le nationalisme, c’est la conscience de classe des nations prolétaires »), de la Révolution culturelle chinoise, de la guerre anti-impérialiste au Vietnam et des guérillas rouges d’Amérique latine. Qu’est donc venu faire l’islam au milieu de tout cela ?

Une proche d’Akkaoui à l’époque témoigne : « la quête de Khalil […] était de trouver une idéologie qui soit, comme il le disait, évidente et populaire. Il est parti du marxisme pour arriver à l’islam. Mais cet islam était proche de son marxisme : Khalil me disait toujours que l’islam, dans cette région, est l’idéologie évidente, celle qui parle aux plus pauvres. C’était le projet de Khalil : un islam des pauvres, un islam des déshérités, un islam qui soit retiré des mains des pouvoirs en place, et un islam qui ne soit pas intégriste. »

La doctrine maoïste, en elle-même, explique cette « quête ». Son concept central, la « ligne de masse », enjoint les militants à se fondre dans les « masses populaires » et à s’en inspirer. Il faut pour cela s’établir en usine ou dans les camps de réfugiés palestiniens. Intellectuel libanais, ancien « établi » maoïste dans un camp palestinien, Roger Assaf s’en souvient, non sans humour : « le passage à l’islam, c’est une mise en pratique des principes maoïstes. J’ai été en islam comme d’autres ont été à l’usine. Mais ici, au Liban, on ne va pas à l’usine, il n’y a pas d’usines, ou si peu (rires)… » C’est ainsi que ces militants athées et matérialistes redécouvrent un pan de culture qui, pour eux, était obsolète : la religion.

Pékin-Moscou-Téhéran : le tournant de 1979

Opérant une synthèse programmatique, le maoïsme libano-palestinien va très rapidement reposer, selon Dot-Pouillard, sur un « trinôme gauche-tiers-mondisme-islam »… qui va après 1979 se réduire à ses deux derniers termes.

L’année 1979 sonne en effet la fin d’une époque. Le recentrage du Parti communiste chinois, la guerre sino-vietnamienne de février-mars 1979 puis l’intervention militaire de l’URSS en Afghanistan consternent les anti-impérialistes du monde entier. Dans le même temps, en Iran, une révolution populaire renverse une monarchie pro-américaine et porte les islamistes au pouvoir. Pour de nombreux militants arabes, le centre de gravité mondial de l’anti-impérialisme a quitté Hanoï ou Pékin. Il se déplace irrésistiblement à Téhéran. Et ce, malgré les désillusions qui surgissent quand le régime des mollahs montre son vrai visage réactionnaire.

Au final, note l’auteur, l’utopie d’un « islam tiers-mondiste progressiste », ou d’un « communisme arabo-musulman », ne s’est pas réalisée. Le groupe de Khalil Akkaoui s’associe à d’autres groupes islamistes et postmaoïstes pour créer, en 1982, le Mouvement de l’unification islamique (Tawhid). Quant à la Brigade étudiante du Fatah, ses membres chiites rejoignent spontanément le Hezbollah.

Les logiques étatiques l’emportent

Que sont devenus ces militants par la suite ? Dot-Pouillard identifie trois parcours-types. Certains, déçus du marxisme-léninisme avant d’être déçus de la Révolution iranienne, comme Roger Assaf, se sont retirés de la politique, tout en gardant des liens avec la religion. D’autres ont poursuivi la lutte sous l’égide de l’État iranien, comme Imad Moughnié, devenu un des responsables militaires du Hezbollah, assassiné en février 2008, ou Anis Naqache, qui a passé huit ans en prison en France avoir tenté d’assassiner l’ancien Premier ministre du shah d’Iran. Seul Khalil Akkaoui a continué à défendre la voie d’un « islam des pauvres », anti-impérialiste et indépendant de toute logique étatique étrangère. Devenu une figure locale aussi incontournable que gênante à Tripoli, il fut assassiné, probablement par les services secrets syriens, en 1986. Fin de l’histoire. Nicolas Dot-Pouillard, pour sa part, ne se contente pas de la raconter. Il l’accompagne d’intéressantes réflexions sur l’anti-impérialisme, le nationalisme arabe et l’introuvable « Théologie islamique de la libération » vers laquelle aurait pu tendre l’expérience des maoïstes libano-palestiniens.

Guillaume Davranche (AL Paris-Sud)

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