Benutzereinstellungen

Neue Veranstaltungshinweise

Amérique centrale / Caraïbes

Es wurden keine neuen Veranstaltungshinweise in der letzten Woche veröffentlicht

Kommende Veranstaltungen

Amérique centrale / Caraïbes | Impérialisme / Guerre

Keine kommenden Veranstaltungen veröffentlicht

Haïti-Constitution amendée : Retour vers le macoutisme, complot ou renforcement de la tutelle ?

category amérique centrale / caraïbes | impérialisme / guerre | presse non anarchiste author Sunday July 01, 2012 18:15author by Alterpresse Report this post to the editors

Des organisations paysannes, d’ouvriers et de femmes se montrent sceptiques sur la réédition de la Constitution amendée, arrêtée par la présidence le 19 juin 2012, et s’interrogent sur les pratiques de l’actuel gouvernement, qui leur rappellent la période de la dictature des Duvalier (22 septembre 1957 - 7 février 1986), suivant les analyses et points de vue rassemblés par l’agence en ligne AlterPresse.

« Nous avons des craintes, des peurs, quand nous réfléchissons sur la question de la réédition de cette Constitution amendée », déclare Carlo Napoléon, secrétaire général de la coordination syndicale haïtienne (Csh).

Napoléon déplore le fait que les travailleurs et les autres classes dominées de la société n’ont pas été invités à se prononcer sur le dossier.
Cette décision de l’exécutif « entre dans le cadre d’une continuité de l’exclusion des plus pauvres », estime la plateforme des organisations de défense pour la souveraineté alimentaire de la chaîne des Cahos « Platfòm òganizasyon pou defann souverente alimantè Kawo (Podsak) » dans le département de l’Artibonite (Nord).

Une démarche qu’a commencée l’administration de René Garcia Préval et dont celle de Martelly/ Lamothe est en train d’assurer la « prolongation », ajoute un des conseillers de la plateforme, Nicolas Pierre-Louis.

« C’est une prolongation pour nous enfoncer beaucoup plus sous la tutelle (…) Un complot (contre le pays), dans lequel la communauté internationale est partie prenante », avance Pierre-Louis.

Fòs refleksyon ak Aksyon sou kesyon kay (Force de réflexion et d’action sur la question du logement, ‘’Frakka’’) condamne cette « démarche, biaisée dès le départ, où tout se faisait à la va-vite » et qui a ouvert la porte à « beaucoup de confusions », indique un responsable de la Frakka, Jean Reyneld Sanon.

En route pour un retour de la dictature ?

Marie Ange Noël de l’organisation ‘’Fanm Deside’’ (Femme Dévouée) dans le departement du Sud-Est se « demande est-ce que certaines décisions ne sont pas autoritaires ? »

Une question, dont Jean Reyneld Sanon semble avoir la réponse : « cet amendement ne nous mène que vers un régime dictatorial », affirme Sanon.

« Nous allons faire un recul vers les années de la dictature », craint-il.

La modification de l’article 137 de la Constitution du 29 mars 1987, lequel - dans la version amendée - exclut le parlement dans le processus de choix d’un premier ministre, la mise en place d’un conseil électoral permanent qui se fait désormais en accord avec les trois pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire) alors que la loi mère de 1987 stipulait (en particulier) la participation des organisations sociales et des collectivités territoriales, sont parmi les facteurs, mentionnés par Sanon, pour montrer que la présidence est en train de jouir d’un pouvoir sans limite.

« Cet amendement constitue une épée de Damoclès » et semble « conférer tout le pouvoir au président de la république », critique Nicolas Pierre-Louis.

« Quand le président a tout le pouvoir entre ses mains (…), il peut se réveiller, un bon matin, et décider du droit de vie ou de mort du peuple », renchérit le conseiller de Podsak.

Cette situation, enregistrée dans un contexte d’affaiblissement des mouvements sociaux, n’est autre qu’une porte ouverte pour le rétablissement d’ « une dictature », analyse Pierre-Louis.

Bien de conséquences …

L’élimination de la représentation des collectivités territoriales dans l’organisation des élections, l’affaiblissement d’un État déjà fragile, le renforcement de la tutelle internationale, le renforcement des pouvoirs de ceux qui contrôlent l’économie nationale, sont autant d’effets que cette version amendée pourrait apporter au pays, avertissent les membres de ces organisations.

« Tout ceci n’entre que dans la perspective de la construction d’un pouvoir fasciste ( ...) en vue de retourner à un pouvoir dictatorial qu’on a connu avant (de 1957 à 1986) », pressent Sanon.

Cette réédition, qui « affaiblit » l’État, le mettra dans une position de négocier tout le temps avec l’internationale. Quand l’État devra faire face à de possibles soulèvements de la population, il ne pourra que « compter que sur la mission des Nations Unies de stabilisation en Haiti (Minustah) et la communauté internationale, même au détriment de la nation », prévient la Podsak.

Cela peut être aussi une ouverture pour le désordre, car, « le gouvernement - en acceptant de publier cette [version amendée] (de la) Constitution - permet de dire qu’il n y a pas de démocratie dans le pays », d’après Marie Ange Noël de l’organisation Fanm Deside (Femme dévouée, Fd).
Le mieux serait de surseoir sur la démarche et de relancer le dossier à la fin de la 49e législature. Ce serait l’occasion de recueillir l’avis de la population à travers un referendum, durant lequel celle-ci choisirait son avenir, soutiennent Nicolas Pierre-Louis de Podsak et Jean Reyneld Sanon. de Frakka.

« Un dialogue, une consultation sur la question, un compromis avec tous les acteurs nationaux », avant de prendre la décision de rééditer ou non, était ce qu’il fallait faire, regrette la coordination syndicale haïtienne.

Un gouvernement …

Les différente organisations, questionnées dans le cadre de la présente recherche, ne manquent pas de remettre en question le gouvernement de Martelly/Lamothe.

La Frakka voit, en ce gouvernement, la démonstration « de la démagogie et de la propagande » - quant au respect des droits à l’alimentation et à l’éducation - en se gardant d’attaquer les problèmes de front.

« Cela me dérange, quand j’entends le gouvernement claironner qu’il a envoyé des milliers d’enfants à l’école, parce que, en fait, on ne voit pas ce qu’il a mis en place pour envoyer ces enfants à l’école », explique la responsable de Fanm Deside (Fd).

« Est-ce un gouvernement auquel on peut faire confiance ? », se demande-t-elle, considérant que la population fait face à un gouvernement enraciné dans une pratique de « gaspillage » des biens de l’État.

C’est un gouvernement qui commence par frustrer les ouvriers en évitant de les approcher et de se pencher sur leur situation, note la coordination syndicale.

Rien n’est fait pour la création « d’emplois pour les jeunes », en sorte qu’ils puissent « avoir la liberté et le pouvoir d’achat », déplore la coordination syndicale haïtienne.

This page can be viewed in
English Italiano Deutsch

Amérique centrale / Caraïbes | Impérialisme / Guerre | fr

Fri 19 Apr, 08:11

browse text browse image

minustahcolera_1.jpg imageC´en est trop: Nous demandons aux forces d´occupation militaire des Nations Unies en Haïti de mettre 02:19 Fri 17 Feb by VA 0 comments

Il existe plus de mille raisons pour que les forces de l´ONU abandonnent Haïti. Il n´existe aucune raison capable de justifier leur présence. [English] [Castellano] [Kreyòl Ayisyen]

costa_rica_nb.jpg image[Costa Rica] Il ne reste plus de joues à tendres 03:10 Thu 05 Aug by Colectivo La Libertad 0 comments

Déclaration du collectif La Libertad qui nous arrive du Costa Rica. Elle traite de la militarisation croissante de la zone Amérique Centrale-Caraïbe. Elle examine aussi la répression croissante contre le mouvement populaire et contre chaque forme de protestation sociale ainsi que sa position devant l'autorisation donnée pour le stationnement de milliers de marines yankee sur le territoire du Costa Rica. Solidarité et Force. [Castellano] [English]

demokrasi_popile_2.jpg imageSolidarité avec le people haïtien! Pas de militarisation du pays! 07:08 Wed 24 Feb by Comité Democrático Haitiano en Argentina 0 comments

Le séisme qui a secoué Haïti le 12 janvier 2010, a aussi secoué la conscience et le cœur de milliers de personnes de part le monde, séisme qui a rappelé à leur conscience l’existence d’Haïti. Il a été rappelé à notre mémoire, entre deux dépêches sur la catastrophe naturelle, que le peuple haïtien a subit de nombreuses catastrophes sociales, information qui ne nous est jamais enseigné à l’école. L’occupation militaire des Nations Unies et des États-Unis, les dictatures sanglantes supportées par le Pentagone, les embargos et les sanctions imposés par l’impérialisme français et américain, ont été tout aussi dévastateur que le séisme lui-même.
[Castellano] [English] [Italiano]

protestas_13_febrero_2006_12.jpg imageManifeste pour la désoccupation immédiate d'Haïti 06:26 Fri 20 Apr by Secretaria operativa 1 comments

Durant notre tournée au Brésil, nous avons assisté à une réunion de l’Assemblée Populaire de ce pays. Là, en présence de représentants de plus d’une cinquantaine d’organisations et faisant suite à notre présentation de la situation, une résolution avait été acceptée unanimement de se prononcer sur l’occupation d’Haïti par les troupes latino américaines, en particulier celles du Brésil même.

Le « Manifeste » qui suit (la traduction est de nous, l’original se trouve plus bas) témoigne de cette décision. Il vient de nous être envoyé. Par l’intermédiaire de la presse nous souhaitons le rendre au grand public, pour qu’il puisse savoir qu’au pays du Brésil, il n’y a pas que des voix qui plaident en faveur d’une intervention militaire. Et tirer lui aussi les conséquences qui s’imposeraient.

Batay Ouvriyé, Port-au-Prince, mardi 17 avril 2007

textHaïti : Quand l'aide humanitaire camoufle une occupation militaire Mar 09 by Cause commune 0 comments

Plus d'un mois s'est écoulé depuis ce séisme qui, selon les bilans actuels, aurait fait plus de 1,2 million de sans-abri et près de 300 000 disparu-e-s, soit 3,3 % de la population. Malgré l'apparente solidarité internationale, la terrible catastrophe haïtienne camoufle une occupation militaire sans précédent du pays.

Alors que les médias délaissent tranquillement le dossier afin de retourner à des sujets « plus vendeurs », une guerre silencieuse pour la prise de possession des ressources naturelles et de la reconstruction fait rage sur la petite île.

imageHaïti : Il n’y a pas de « malédiction » Mar 04 by Boris (AL Paris Sud) 0 comments

La terre a tremblé à Haïti, dévastant la capitale Port-au-Prince. Au-delà de ses effets immédiats, le séisme met aussi en évidence les difficultés structurelles du pays.

imageL’arbre qui cache la forêt: Que cache l’occupation américaine d’Haïti? Jan 30 by José Antonio Gutiérrez D. 0 comments

Haïti semble être la dernière victime des États-Unis dans la tentative de reconquête de son hégémonie en Amérique Latine. Bien entendu, cette occupation tend à créer des frictions avec d’autres puissances qui ont également des intérêts en Haïti : C’est pour cette raison que La France et le Brésil, « les amis d’Haïti » se rencontreront au Canada lundi 25 janvier 2009 pour régler leurs différents et décider de l’avenir d’Haïti sans véritable implication des haïtiens eux-mêmes.

[English]

imageInsurrection au Honduras? Jul 30 by José Antonio Gutiérrez D. 0 comments

La rupture des négociations de San José de Costa Rica pour trouver une sortie "négociée" favorable aux Gorilles du Honduras, affaiblit et isole la dictature, en même temps qu'elle ouvre la possibilité pour que le peuple puisse affermir son rôle d'acteur politique de droit et puisse avancer, par sa résistance, vers une victoire partant du bas. Cette rupture, ouvre de plus grandes possibilités à une victoire populaire par l'action directe, qui aura pour résultat de renforcer le peuple, par l'acquisition d'une plus grande expérience et par la prise de conscience de ses capacités. Ce scénario représenterait une importante défaite des secteurs les plus archaïques de l'oligarchie. C'est dans ce sens, est que notre solidarité doit s'exprimer avec la plus grande force en ce moment critique où le peuple peut passer à l'offensive et pendant lequel la répression sera, probablement, elle aussi accentuée.

imageHONDURAS : On négocie la sortie de "crise" dans le dos du peuple Jul 13 by José Antonio Gutiérrez D. 0 comments

Cet article de José Antonio Gutiérrez D publié par Anarkismo analyse la situation actuelle au Honduras ; il montre, notamment, comment les auteurs du coup d'Etat, obligés à négocier, espèrent continuer leur travail de sape à l'encontre de tout réformisme aussi tiède soit-il et comment ces négociations se dérouleront dans le dos du peuple. Cet article fait suite à celui qui avait été publié précédemment.

[ Castellano ]

Traduction: Groupe Nada (FA)

more >>

imageC´en est trop: Nous demandons aux forces d´occupation militaire des Nations Unies en Haïti de mettre Feb 17 0 comments

Il existe plus de mille raisons pour que les forces de l´ONU abandonnent Haïti. Il n´existe aucune raison capable de justifier leur présence. [English] [Castellano] [Kreyòl Ayisyen]

image[Costa Rica] Il ne reste plus de joues à tendres Aug 05 0 comments

Déclaration du collectif La Libertad qui nous arrive du Costa Rica. Elle traite de la militarisation croissante de la zone Amérique Centrale-Caraïbe. Elle examine aussi la répression croissante contre le mouvement populaire et contre chaque forme de protestation sociale ainsi que sa position devant l'autorisation donnée pour le stationnement de milliers de marines yankee sur le territoire du Costa Rica. Solidarité et Force. [Castellano] [English]

imageSolidarité avec le people haïtien! Pas de militarisation du pays! Feb 24 0 comments

Le séisme qui a secoué Haïti le 12 janvier 2010, a aussi secoué la conscience et le cœur de milliers de personnes de part le monde, séisme qui a rappelé à leur conscience l’existence d’Haïti. Il a été rappelé à notre mémoire, entre deux dépêches sur la catastrophe naturelle, que le peuple haïtien a subit de nombreuses catastrophes sociales, information qui ne nous est jamais enseigné à l’école. L’occupation militaire des Nations Unies et des États-Unis, les dictatures sanglantes supportées par le Pentagone, les embargos et les sanctions imposés par l’impérialisme français et américain, ont été tout aussi dévastateur que le séisme lui-même.
[Castellano] [English] [Italiano]

imageManifeste pour la désoccupation immédiate d'Haïti Apr 20 ASSEMBLÉIA POPULAR 1 comments

Durant notre tournée au Brésil, nous avons assisté à une réunion de l’Assemblée Populaire de ce pays. Là, en présence de représentants de plus d’une cinquantaine d’organisations et faisant suite à notre présentation de la situation, une résolution avait été acceptée unanimement de se prononcer sur l’occupation d’Haïti par les troupes latino américaines, en particulier celles du Brésil même.

Le « Manifeste » qui suit (la traduction est de nous, l’original se trouve plus bas) témoigne de cette décision. Il vient de nous être envoyé. Par l’intermédiaire de la presse nous souhaitons le rendre au grand public, pour qu’il puisse savoir qu’au pays du Brésil, il n’y a pas que des voix qui plaident en faveur d’une intervention militaire. Et tirer lui aussi les conséquences qui s’imposeraient.

Batay Ouvriyé, Port-au-Prince, mardi 17 avril 2007

© 2005-2024 Anarkismo.net. Unless otherwise stated by the author, all content is free for non-commercial reuse, reprint, and rebroadcast, on the net and elsewhere. Opinions are those of the contributors and are not necessarily endorsed by Anarkismo.net. [ Disclaimer | Privacy ]