Anarkismo.netHere Comes Bourgeois Socialism – Again 03:18 Apr 28 2 comments The US-Turkey stand-off in context: the US and the weaponisation of global finance 19:04 Sep 13 0 comments Fuel Price Hikes Hammer South Africa’s Working Class 17:53 Sep 20 1 comments The Davos Blind Eye: How the Rich Eat the Poor and the World 18:07 Jan 26 0 comments Riflessioni sullo stato di crisi del capitalismo 06:41 Dec 24 0 comments più >> |
Articoli recenti su International Économie
The State and the power of Business Mar 08 21 Shock en el Mercado Petrolero. Caos en el Laberinto Apr 30 20 Here Comes Bourgeois Socialism – Again Apr 28 20 Mécanisme européen de stabilité: Les États sous tutelle financière
international |
Économie |
opinion / analyse
Friday May 11, 2012 04:01 by Franz Biberkopf - Alternative Libertaire
Le MES consiste en une levée de fonds sur les marchés financiers pour aider un pays membre en difficulté à régler ses créances. En réalité, il participe à réduire davantage la souveraineté des peuples, qui deviennent les otages des États, eux-mêmes toujours davantage sous la coupe des marchés. Décidé en Conseil européen en décembre 2010, voté au Parlement européen le 23 mars 2011 et soumis à la ratification des pays membres de l’Union européenne (UE) durant toute l’année 2012, le mécanisme européen de stabilité (MES) est une organisation intergouvernementale dirigée par un Conseil de gouverneurs désigné par les États membres – et dont le siège se trouve comme par hasard à Luxembourg, au cœur d’un des nœuds de la finance mondiale. Le MES devra se substituer d’ici 2013 au Fonds européen de stabilité financière (FESF) – limité à la zone euro – et au Mécanisme européen de stabilité financière (MESF) – limité à l’UE – qui devaient répondre à la crise des dettes souveraines ébranlant la zone euro. Le MES aura comme rôle d’organiser la levée de fonds auprès des marchés financiers pour aider un pays membre en difficulté. D’après les économistes de la Banque centrale européenne (BCE) eux-mêmes, le MES équivaudra à un super-ministère des Finances européennes dont l’indépendance politique le soumettrait à une dépendance complète à l’égard des marchés. Les États membres se verraient contraints de respecter les limites du déficit budgétaire, autant pour disposer de l’aide financière que pour éviter la menace de la mise sous tutelle financière. Franz Biberkopf
|