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Thursday November 24, 2011 20:04 by Dimitri (MACG - personal capacity) - Anarkismo ngnm55 at gmail dot com
Sur la situation actuelle en Grèce Au moment d’écrire cet article, la classe dirigeante continue de chercher la « bonne » personne qui, en tant que premier ministre de « transition », pourra garantir l’implantation des mesures impopulaires prisent contre le peuple grec, le pressant encore une fois et assurant la continuité de la plus sauvage exploitation de l’histoire récente Allons un pas plus loinSur la situation actuelle en GrèceNous sommes dans une situation où les nouvelles mesures d’austérité – et autres – sont annoncées continuellement : baisses des salaires, licenciements croissants, conventions collectives taillées en pièces, le nombre de chômeur-euse-s et de précaires en hausse, les droits sociaux et les droits civiques écrasés, pendant que la répression et leurs assistants agissent plus que jamais comme une mafia, et où la société se voit écrasées de plus en plus chaque jour. En réponse, des troubles sociaux de masse émergent et des millions de manifestant-e-s prenant les rues et les places soit comme grévistes ou simplement comme indigné-e-s. Un nombre important de tentative d’organisation sociale comme les assemblées populaires locales et les nouveaux mouvements (comme le mouvement No Pay) se mettent en place, pendant qu’en même temps le mouvement social continue dans son conflit et ses combats avec les forces de la répression et leurs assistant-e-s parlementaires. La grève générale de 48-heures appelée par la confédération syndicale GSEE (Confédération générale des travailleurs grecs) et ADEDY (Confédération des fonctionnaires) le 19-20 octobre, a produit une massive et sans précédente mobilisation à travers le pays, tel que des milliers de travailleur-euse-s, chômeur-euse-s, retraité-e-s, étudiant-e-s, élèves, etc. se sont mis-es en grève et ont pris les rues pour montrer leur opposition contre les mesures prises par le système politique pourri et l’abondance de lois qui sont entrain maintenant de détruire entièrement notre société. À Athènes, une marée humaine a dévalé les rues – une des plus grande grève des dernières décennies- montrant clairement la rupture sociale et politique entre la majorité du peuple et la classe politique et économique. En conséquence, ledémentélement social a été complétement délégétimisé et les seules armes restantes entre les mains de l'Etat et de ses institutions sont: répression dure et un salut "généreusement offert" par la représentation parlementaire. En particulier, il faut souligner la contribution à ce processus du PAME (Front militant de tous les travailleur-euse-s, la partie syndicale du parti communiste KKE), qui reproduit les pratiques contre-révolutionnaires de la social-démocratie et du stalinisme depuis les années 20 en essayant de bloquer tous mouvements qui regroupent d’autres caractéristiques que les leurs, supprimant toutes formes de radicalisation populaire et syndicale et préservant, voir sauvant, le bâtiment du parlement de manifestant-e-s en colère. C’est attitude du PAME/KKE a dépassé toutes les bornes lorsque, le soir du 20 octobre, un travailleur militant membre de ce parti est mort des produit chimiques meurtriers qu’utilise la police. Le parti essaya de lier la responsabilité de cette mort aux affrontements qu’il y eu entre le KKE et d’autres manifestant-e-s. D’autres formations de gauche ont essayé de bouger dans la même direction (peut-être avec plus d’audace) : des organisations comme ANTARSYA (une coalition non-parlementaire anti-capitaliste de gauche, en dehors du KKE) et d’autres composantes, ensemble avec des groupes maoïstes, implorant le parti communiste de leur donner de l’attention. Mais en dehors des tactiques clairement répressives des stalinien-ne-s – en fasse de l’expansion du mouvement social autonome et non-aligné aux partis –, l’attitude misérable d’une autre partie des manifestant-e-s doit aussi être condamnée : les secteurs qui se caractérisent comme « anarchistes » et « antiautoritaires », et qui n’ont pas attaqués les gardes du KKE, mais des simples manifestant-e-s du PAME en lançant dans la foule du marbre et des cocktails Molotov. Nous devons condamner ces pratiques de la manière la plus catégorique, comme nous le faisons des attaques des gardes du KKE qui ont utilisé casques et bâtons contre les autres manifestant-e-s. Cependant, nous pouvons voir maintenant qu’il existe une plus grande “arche systémique” qui comprend à la fois l’Etat et ses institutions, et les partis impliqués, mais aussi certaines forces de gauche extra-parlementaires. Ces derniers éléments se sont déjà déployés au nom de la “sauvegarde” du système constitutionnel (contre le peuple “incontrôlable”) et du mouvement dit “organisé” (il faut entendre : le syndicalisme institutionnalisé, et la politique représentative) en tentant de contrôler et de définir les limites de la normalité bourgeoise à l’intérieur desquelles le mécontentement social et l’indignation aurait le droit de se mouvoir. À mesure que la crise s’approfondit, et que la guerre sociale est exacerbée, le défi sera d’amener la problématique suivante : comment dépasser finalement la barbarie sociale en construisant collectivement une nouvelle vie sur l’épave du vieux monde à la dérive avec ses composantes. Un autre objectif sera de dépasser les limites du spectacle des manifestations de masse, limites imposées par le système et les médias de masse, et faire avancer la mobilisation vers quelque chose de plus réel, en construisant des actions concrètes et pas seulement des passages réguliers aux nouvelles télévisées. Pendant que nous sommes à un carrefour historique, c’est-à-dire une situation où les possibilités d’une contre-attaque sociale et subversive sont là, et que plus personne ne peut se cacher derrière la soumission passive de la société, nous voyons cependant, la faiblesse et les failles de ces forces qui agissent au nom du changement social et qui se cachent substantiellement derrière les erreurs et les choix systémique de la Gauche institutionnalisée. Néanmoins, les forces de lutte de classe anarchistes sont toujours petites et fragmentées et ne peuvent pas prendre cette responsabilité. Car pour l’instant les caractéristiques dominantes d’une part significative des anarchistes sont encore la violence pour la violence, l’hostilité à toute forme d’organisation anarchiste et la tendance « informelle » qui ne mène nulle part. Mais c’est le moment que ce courant pluraliste pour la désobéissance et le changement social sans intermédiaire, horizontal, de démocratie directe puisse développer ses propres chemins de lutte pour un contre-pouvoir social indépendant et autonome à travers ses propres instruments définis en dehors des propositions de type militarisées, parlementaires ou informelles qui affluent. Le mouvement social doit établir ses propres contre-institutions pour l’organisation de la vie sur les bases de l’émancipation collective et individuelle, la solidarité, l’économie coopérative, et la démocratie directe partout. Les syndicats de base apparus sur les places de travail ses dernières 3-4 années, les assemblées populaires, locales, et publiques, les projets d’autogestions qui commencent timidement à apparaître en réponse à la crise généralisée… toutes ces activités montrent le chemin. Les anarchistes de lutte de classe et d’autres militant-e-s qui partagent ce même point de vue, en dépit de leur force encore faible et dispersée, et de l’absence historique de cette tradition, devront eux aussi jouer un rôle multiple dans ce mouvement. Allons un pas plus loin. Pour amener la révolution sociale, nous devons commencer par changer nos vies de manière organisée et créative! Pour l’anarchie et le communisme ! |