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Québec: 1 mois de lock-out au Réveil: derniers développements

category amérique du nord / mexique | luttes en milieu de travail | nouvelles author Wednesday April 08, 2009 21:32author by Collectif Emma Goldman - Union communiste libertaireauthor email ucl.saguenay at causecommune dot net Report this post to the editors

Le blogue de l'UCL-Saguenay revient sur le conflit qui sévit à l'hebdo régional

Un mois de lock-out et ça se poursuit pour les travailleurs-euses du Journal Le Réveil qui cherchent à attirer la solidarité des gens de la région et des commerçant-e-s pour le boycott du journal produit par les cadres et l'agence QRI de Quebecor en contournant vicieusement la loi anti-scab du code du travail. Jusqu'à maintenant 21 organismes et entreprises ont pris la décision de boycotter les annonces du Réveil. Ville-Saguenay, qui y achetait annuellement pour 130 000$ de publicité, a récemment annoncé qu'elle diminuerait ses annonces de moitié durant le conflit, en donnant pour raison de ce semi-boycott que les conseillers-ères et le maire étaient divisé-e-s sur la question. De nombreux syndicats et organismes, dont la Commission Scolaire de la Jonquière et la Centrale des Syndicats du Québec régionale, ont pris position en solidarité avec les lock-outé-e-s. La CSQ a distribué des affichettes indiquant le refus du Réveil au camelot à ses 4000 syndiqué-e-s dans la région. La CSN, à laquelle les travailleurs-euses du Réveil sont syndiqué-e-s, a produit des milliers d'autocollant à poser sur les boîtes à lettre pour indiquer le boycott du journal.

Le 3 avril dernier, la partie patronale a pondu un nouveau texte dans l'affaire du lock-out, cette fois sous la plume de la porte-parole de Quebecor, Isabelle Dessureault. À prime abord, la porte-parole de la multinationale s'en prend aux médias concurrents qu'elle accuse d'une couverture médiatique abusive et de parti pris dans le dossier. On peut croire que la solidarité régionale avec les lock-outé(e)s du Réveil, qui veulent repartir le journal en coop de travail, énerve Québécor. D'ailleurs, au sujet, Mme Dessureault y dit:

"Ça nous amène à nous poser de sérieuses questions par rapport à même notre envie de continuer nos projets d'investissements dans la région, à force de faire en sorte qu'on frappe sur nous comme ça"

Elle poursuit en expliquant que contrairement aux allégations de la CSN, la partie patronale n'emploierait pas de scabs dans ce lock-out. Au Québec, les scabs, c'est-à-dire des gens payé-e-s par des patrons pour remplacer les travailleurs-euses durant les grèves ou les lock-outs, sont interdits par la section 109.1 du Code du travail. La porte-parole de Quebecor précise que le journal est produit par les 6 cadres du journal et l'agence de Quebecor QMI. Légal ou illégal devant les instances de justice de l'État, l'utilisation de cadres et d'une agence extérieure pour continuer la production durant un conflit de travail est une pratique d'affront et de mépris clair envers les travailleurs-euses.

Soutenons les lock-outé-e-s!

http://ucl-saguenay.blogspot.com/

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