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Les médiamensonges de Madagascar

category région sud de l'afrique | impérialisme / guerre | presse non anarchiste author Wednesday March 25, 2009 19:27author by Michel Collon Report this post to the editors

Quelle image avez-vous de Madagascar? Celle d'un beau pays, peuplé d'animaux endémiques et de plantes aux formes incroyables. Celle aussi d'un pays pauvre, l'un des plus pauvres du monde en fait. Si vous êtes un observateur un peu intéressé vous saurez également que la si belle nature malgache subit depuis de nombreuses années les effets de l'augmentation drastique de la population. Si vous êtes allé sur place, vous gardez alors également toujours à l'esprit l'accueil chaleureux de cette population malgache, ses sourires, sa disponibilité, malgré les difficultés de la vie quotidienne.

Cette image est cependant tronquée. Derrière le décor se jouent des luttes de pouvoir qui ne s'expliquent que par la richesse même de cette île-continent. Pendant que Didier Ratsiraka était au pouvoir, de 1975 à 2001, rares étaient les reportages relatant ces richesses. De l'or, il y en avait très peu, des pierres peut-être mais semi-précieuses. Les exportations officielles de matières premières étaient extrêmement réduites. Quelques années avant que Didier Ratsiraka soit chassé du pouvoir, sa famille était à la tête de mines de saphir gardées jour et nuit par des milices armées. Pendant ce temps là, le pays s'endettait pour devoir, en 2002, plus de 4 milliards de dollars.

Prenons donc comme acquis que Madagascar est riche en matières premières, en biodiversité, en sites touristiques, en immenses espaces cultivables, en main-d'œuvre, etc. La qualité de son université jouit même d'une bonne renommée régionale. La position géostratégique de l'île en fait aussi un atout.

Trois types de personnes ont donc avantage à maîtriser le pouvoir pour que le développement politique et économique de Madagascar n'ait jamais lieu: les grandes entreprises étrangères qui peuvent profiter de l’exploitation des richesses naturelles à moindre coût ; la mafia malgache constituée de grandes familles s'entraidant pour maîtriser des réseaux de marché noir ; et les individus qui peuvent, en maîtrisant la corruption, faire fructifier leurs petites affaires pour obtenir à moindre frais une qualité de vie qu'ils ne retrouveraient pas ailleurs.

Ce sont ces intérêts-là qui maîtrisent les médias et qui, depuis le début de la crise et même avant, forgent notre vision.
Ravalomanana, l'homme à abattre ?
En 2002, un industriel hors des cercles habituels est parvenu à se faire élire grâce à sa notoriété, notoriété accumulée au travers de ses produits laitiers distribués dans tout le pays. Il devait aussi son élection à sa fortune qui lui a permis d'envoyer des émissaires dans tous les bureaux de vote pour déjouer les systèmes de manipulation des résultats.

Alors que l'ensemble de l'opposition contestait son élection depuis le début mais également après que son parti ait gagné les législatives puis les communales, les médias français l'ont tout de suite dépeint comme un arriviste, un nouveau-riche sans envergure.

Ravalomanana est pourtant l'un des très rares industriels malgaches ayant fait prospérer une industrie dans le pays. Il est l'un des seuls, sinon le seul, à ré-investir dans ce pays. Elu maire de la capitale, il est parvenu à transformer son visage en quelques années.

Après avoir finalisé les accords permettant à Madagascar d'effacer une grande partie de ses dettes, Marc Ravalomanana a très tôt mis sur pied un système de gestion et de contrôle des actions du gouvernement d'une rare qualité: le Madagascar Action Plan (1). Qui en a parlé dans nos médias ?

Durant son premier mandat, Marc Ravalomanana a déjà essuyé une tentative d'assassinat orchestrée par Pety Rakotoniaina, alors maire de Fianarantsoa, et par le général Randrianafidisoa dit « Fidy », le 18 novembre 2006, à la veille des élections présidentielles (2).
Cette tentative de coup d'État fut soutenue par de nombreux « opposants » qui pour la plupart n'obtiendront même pas le minimum de voix pour se voir retourner leur caution. Ce sont ces mêmes opposants que l'on retrouve autour de Andry Rajoelina aujourd'hui. Citons par exemple Monja Roindefo qui, après avoir obtenu 29 voix sur toute l’île en 2006, a été proclamé « Premier ministre » du « gouvernement de transition » de Rajoelina.


Andry Rajoelina, la dernière carte

L'élection à la mairie d'Antanananarivo d'Andry Rajoelina en 2007 a été initialement saluée par de nombreux observateurs comme un signe de la pluralité politique à Madagascar. Les Tananariviens critiquaient la gestion de l'ancien maire du parti présidentiel. Ils ont massivement boudé les urnes.

Jeune entrepreneur audacieux, ancien DJ de boite de nuit huppé, Andry Rajoelina jouissait d'une certaine popularité notamment auprès des jeunes. Plusieurs observateurs politiques ont cependant remarqué en 2008 un changement de comportement avec le retour sur le devant de la scène de plusieurs « vieux caïmans », proches de Didier Ratsiraka et des familles mafieuses. Les brouilles se sont multipliées jusqu'à la diffusion, à la mi-décembre et sur la chaîne privée appartenant au maire, d'une interview de l'ancien président en exil appelant à la désobéissance civile. Cette diffusion a été jugée comme portant atteinte à la sécurité de l'Etat et a conduit à la fermeture de la station.

Les médias ont présenté cette fermeture comme une atteinte à la liberté de la presse. Mais ils se sont bien gardés d'indiquer ce qu'avait dit l'ancien président dans cette interview réalisée en France, pays dans lequel il est autorisé à séjourner sous réserve de s'abstenir de toute activité politique.

Utilisant le prétexte de la fermeture de la télévision Viva, Andry Rajoelina a tout de suite émis un ultimatum auprès du pouvoir en demandant sa ré-ouverture et la démission de ministres sans quoi, « après le 13 janvier, il ne répondrait plus de ce qui allait arriver ». Parallèlement, une réelle campagne de diabolisation du Président était lancée profitant de deux autres faits divers: la prospection de terrain agraire par une société Sud-Coréenne et l'achat d'un nouvel avion présidentiel remplaçant l'ancien.

Dans les médias, le mouvement d'Andry Rajoelina a été montré, depuis le début et jusqu'aux derniers rebondissements de la mi-mars, comme une contestation populaire du pouvoir, le cri d'un peuple voulant se débarrasser de son président.

Si, jusqu’au 24 janvier, une partie de la population pensait encore participer à une manifestation contre la vie chère, cela n'était plus possible dès le 26, après que les manifestants eurent détruit des bâtiments stratégiques et pillé des magasins de produits de première nécessité. Les jours qui suivirent, le mouvement ne comptait plus que quelques milliers de partisans. Pourtant les journalistes français se pressaient au portillon pour interviewer le « jeune président », tout comme les diplomates et jusqu'à l'émissaire des affaires étrangères françaises, M. Joyandet.
Toutes les dépêches et tous les reportages de la radio et des télévisons de France Monde (France 24, RFI…) étaient au diapason. Plusieurs interviews de Andry Rajoelina, plusieurs dizaines de minutes d'explication justifiant son mouvement. Quelques secondes seulement pour le véritable Président de la République, Marc Ravalomanana.

Le parti présidentiel a organisé successivement deux meetings pacifiques regroupant jusqu’à 50 000 personnes au stade de Mahamasina (3). La seule explication présentée par le JT de France 2 : le président a payé l'assistance. « Témoignage » douteux. Pas de preuve.

Lorsque le 7 février Andry Rajoelina enjoint ses partisans à prendre possession du palais présidentiel d’Ambohitsorohitra et que cette tentative se solde par la mort de plusieurs dizaines de personnes, les médias accusent aussitôt le Président d'avoir fait massacrer des manifestants. Si l'on peut regretter le résultats et condamner la manière dont les forces de l'ordre ont réagi, la mise en accusation du Président dans cette affaire est un raccourci trop facile. Tout le monde savait ce qui allait arriver. On se demandait seulement comment? La presse n'a pas fait un large écho du fait que le Président a, dès le lendemain, demandé à ce qu'une commission d'enquête indépendante fasse la lumière sur les circonstances du drame.

Les « causes officielles » de la crise

Depuis le début de la crise, les reproches adressés par Andry Rajoelina sont présentés comme autant de vérités que les médias s'abstiennent de chercher à vérifier.
Présentée comme un fait avéré, la nouvelle du prétendu « don » de 1.3 million d'hectares de terrain agraire à la société Daewoo a fait le tour du monde en quelques jours (4). Des démentis ont été publiés dès le lendemain par la Présidence et par la société Daewoo (5) mais ils n'ont pas eu le même écho. Cette affaire a été utilisée par Andry Rajoelina pour justifier son mouvement.

L'achat d'un avion présidentiel de 60 millions de dollars a également fait grincer des dents. Ce qu'on oublie de dire, c'est que de nombreux pays possèdent de tels avions et que cela est d'autant plus utile à Madagascar qu'il y a très peu de routes et encore moins de voies aériennes internationales. Un avion est le seul moyen pour le Président de s'affranchir de la dépendance aux bailleurs de fonds ou à la France. Ce qu'on a oublié de dire également, c'est que l'avion précédent a été cédé à la compagnie aérienne nationale qui en avait un besoin urgent (6).

Andry Rajoelina reproche également au Président de mélanger les affaires de l'État avec ses propres affaires, mais il se garde bien de dire clairement ce qu'il pourrait y avoir d'illégal dans les agissements du Président (et il pense encore moins ester en justice…)

Finalement, la presse étrangère continue à faire l'impasse sur les réalisations du gouvernement ces dernières années (7). Ces réalisations restent cependant la meilleure carte du Président et la raison pour laquelle la population reste soudée derrière celui qu'elle considère comme un héros national. Des gens portent encore les T-shirts « électoraux » dans les rues…

Le recours à la force

La prise d'otages dans des écoles publiques puis au lycée français d'Antananarivo (8) a marqué un tournant dans la situation. Andry Rajoelina ne pouvait dès lors plus être considéré comme une carte valable. Après s'être caché plusieurs jours, il est réapparu « sous la protection de l'ONU, de la France et du Vatican » dans un joli imbroglio diplomatique: il aurait peur d'être arrêté.

Quelques jours auparavant, dès le 4 mars, les forces de l'ordre avaient enfin commencé à faire leur devoir pour rétablir l'ordre. Plusieurs manifestants étaient arrêtés, des pillards désarmés. La presse française parlait de « répression ».

Ce que nous cachent encore les médias c'est que, depuis le début de la crise et de manière de plus en plus intense, ce sont les proches du Président qui font l'objet de menaces et qui sont obligés de vivre cachés: les journalistes de l'anicenne télévision du président, mise à sac le 26 janvier, les membres dirigeants du parti présidentiel, les ministres, le Président de la Délégation Spéciale ayant remplacé le maire déchu. La maison de ce dernier a récemment été incendiée par les partisans de Rajoelina(9). Aucune mention n'a été faite sur le fait que les artistes malgaches qui devaient se produire lors des meetings en faveur du président auraient reçu des menaces (10).

Aucune mention sur le fait que, régulièrement, la radio d'Andry Rajoelina diffusait des menaces à peine voilées envers des personnes ciblées. Aucune enquête n'est faite auprès des familles malgaches qui vivent dans l'anxiété la plus totale depuis bientôt deux mois. Andry Rajoelina n'a donc rien à craindre du Président qui a promis plusieurs fois qu'il ne serait pas inquiété (11).

Le jeudi 12 mars devait marquer le début d'assises nationales placées sous la médiation d'un émissaire de l'ONU et du conseil des églises chrétiennes. Le Président avait accepté d'y participer et d'écouter les doléances de l'opposition. Andry Rajoelina a fait savoir qu'il boycotterait ces assises (12). Pendant ce temps, une fraction de l'armée malgache se mutinait. La sécurité des biens et des personnes n'étaient plus assurées. Un meeting en faveur du Président se terminait mercredi soir par des tirs sur plusieurs manifestants poursuivis, selon des témoins, par des soldats mutins (13). Pas un mot dans les médias français.

Ou presque. Mercredi soir, France 24 posait la question de savoir si les soldats mutins qui quadrillaient la ville poursuivaient les pillards ou les manifestants pro Ravalomanana. La télévision montrait le corps d'un manifestant tué par balles.

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(1) site officiel gouvernemental : http://www.map.gov.mg
(2) http://en.wikipedia.org/wiki/2006_Malagasy_coup_d%27%C3...tempt
(3) http://www.topmada.com/2009/02/11/gros-succes-de-la-man...sina/ ainsi que http://www.topmada.com/2009/02/14/fil-des-evenements-du...rier/
(4) "Daewoo to cultivate land for free", Financial Times, 19.11.09
(5) source Ministère de l’Agriculture : http://www.maep.gov.mg/dossiers.html
(6) http://www.midi-madagasikara.mg/midi/index.php?option=c...=9412
(7) rapport du MAP sur le site officiel du Ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie : http://www.meci.gov.mg/index.php?option=com_docman&task...d=183
(8) http://www.topmada.com/2009/03/06/les-eleves-du-lft-blo...lina/
(9) http://www.topmada.com/2009/03/10/flash-infos-du-mardi-...mars/
(10) http://www.madagascar-tribune.com/L-exception-et-la-reg....html
(11) http://www.madagascar-tribune.com/Suspension-des-manife....html
(12) http://www.topmada.com/2009/03/11/andry-rajoelina-boyco...cate/
(13) http://www.topmada.com/2009/03/11/flash-infos-du-mercre...mars/

author by Leypanoupublication date Thu Mar 26, 2009 00:23author address author phone Report this post to the editors

Sans insister sur tout l'article, j'espère qu'il s'agit d'un copier-coller d'une propagande pour le président déchu que l'auteur n'a pas eu le temps d'approfondir. Dire qu'un avion est le moyen de s'affranchir de la dépendance des bailleurs de fond ou de la France ne peut que faire sourire : Madagascar n'a jamais été aussi dépendant aux bailleurs de fond (70% du budget parait-il), et tous les projets en cours sont d'ailleurs soumis à leurs conditions, que l'on voit un peut partout où ils interviennent, entre autres l'ouverture et la libéralisation tous azimuts. Des plages sont maintenant devenues privées (Cote Est entre autres) et il y a même des terrains de golf, alors que plus de deux tiers de la population sont considérées comme pauvres. Ce sont ces inégalités criantes et insupportables qui sont à l'origine de la violence sociale, surtout dans la capitale. L'article prétend qu'il y a eu démenti concernant la location de 1,3million d'hectares à Daewoo et que ce n'est pas signé. Ils ont été obligés de démentir, mais leur démenti n'en est pas un (ils disent par exemple que ce n'est pas une vente mais seulement un bail emphytéotique, mais un bail de 99ans !!!) et heureusement que le Finantial Times a ébruité l'affaire car l'opacité est une pratique du régime déchu. Madagascar a beaucoup de problèmes et ce n'est pas avec le président déchu qu'il serait sorti de la pauvreté.

author by abriumpublication date Thu Mar 26, 2009 01:52author email c.balleyguier at orange dot frauthor address author phone Report this post to the editors

Je réagis à cet article, que je trouve globalement bon, mais avec un brin de surréalisme.

D'abord, je n'aurais jamais imaginé poster un jour sur un site anarchiste (tout arrive !), qui plus est suite à un article qui soutient finalement un capitaliste autocrate, pas mal corrompu, mais que les faits mettent dans le camp de la légalité. En même temps, cet article met les pendules à l'heure, et je remercie son auteur, Michel Collon.

Précision avant de continuer : je vis à Madagascar.

Oui, nous venons de vivre un coup d'état terroriste, militaire et mafieux, qui n'est nullement représentatif du peuple, et de loin. Oui, Ravalomanana avait été régulièrement élu. Mais il faut dire que ce coup détat n'est pas le fruit du hasard. Tout en développant indéniablement le pays, Ravalomanana avait accaparé à titre pêrsonnel des pans entiers de l'économie du pays, en toute illégalité : non paiement de ses impôts par le groupe Tiko, expropriations forcées de terrains par la SEIMAD, entreprise publique malgache, suivies de reventes pour une bouchée de pain desdits terrains au Président ou à sa famille (dernier exemple : le projet d'abattoir de Tana, sur la route Digue), création de monopoles dans l'huile alimentaire ou la farine via l'éviction des concurrents existants (technique d'éviction : contrôle fiscal des concurrents ou exonération de droits de douane sur les intrants pour Tiko). En fait, le scandale dans ce domaine est hélas de grande ampleur. Les bailleurs de fonds sont archi-coupables pour avoir fermé les yeux. Si le Président s'est retrouvé seul il y a un mois, c'est qu'il avait trop d'ennemis : certains étaient des gens jaloux, mais d'autres des gens véritablement lésés.

Je suis d'autant plus à l'aise pour le dire que je ne soutiens pas le nouveau Président, arrivé atu pouvoir par la terreur et la corruption de l'armée, et qui a éliminé tous les contre-pouvoirs en moins de 8 jours.

J'apprécie l'article de Mr Collon car il met en lumière l'hypocrisie pour ne pas dire la désinformation des médias français dans cette affaire, à l'exception notable du Monde. Les autorités françaises ont elles-mêmes été lamentables (Joyandet, l'ambassade). A leur décharge, Ravalomanana est un peu stupidement francophobe (la méfiance vis à vis de l'ancienne puissance coloniale est saine, mais dans son cas çà frisait l'obsession). Si çà peut rassurer Mr Collon, la désinformation ici a atteint des sommets. A côté, les médias français sont des parangons de vertus. J'arrête, car je pourrais écrire des pages et des pages sur ce sujet que je connais trop bien !

author by Watch Dogpublication date Wed May 06, 2009 15:00author address author phone Report this post to the editors

L'analyse est juste...
1) Dommage qu'on ne puisse pas le publier sur Facebook
2) Réflexions sur l'affaire Daewoo qui a déclenché la crise entre autres: les preuves de la vente n'ont jamais été vues. Le seul document qu'on ait vu c'était la délimitation des terres qui intéressaient Daewoo. Mes hypothèses par rapport à cette affaire:
- Hypothèse 1: Daewoo Logistics avait besoin de rassurer ses banquiers et a organisé "une fuite" pour le Financial Times afin de faire publier que les terres étaient sécurisées. Difficile de faire un emprunt de plusieurs milliards de dollars en période de crise financière alors que les terres ne sont pas sécurisées. D'après les parties gouvernementales, oui un bail emphythéotique était prévu. De 99 ans, non. 40 ans peut être...Mais il faut souligner que le gouvernement d'alors a été très mauvais sur la communication. On note aussi, dans cette hypothèse, que de telles fuites sont excellentes pour les actions!
- Hypothèse 2: elle est assez farfelue et tombe dans la catégorie "c'est pas moi, c'est lui!" est la thèse qu'on voit pas mal sur le web: les principaux fournisseurs américains et français de la Corée du Sud ont fomenté la fuite pour Financial Times. En creusant, on s'aperçoit que Bolloré/France était intéressé par les mêmes terres que Daewoo mais n'a jamais formulé sa demande auprès du gouvernement malgache. Et Seaboard/USA aurait été roulé dans la farine par Ravalomanana alors qu'une haute personnalité américaine est venue plaider la cause de cette très grande multinationale américaine spécialisée dans les céréales...

 

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